Mis à jour le 23/06/2022

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Avec la récente pandémie et les crises liées aux transports et approvisionnements internationaux, il est plus que jamais nécessaire de réinventer sa manière de faire du business à l’international.

BCI a proposé aux entreprise bretonnes de participer à un webinaire. Il propose de concilier la RSE et le développement international, et d’en faire un outil stratégique de performance à l’international.

Ainsi il vous présentera :

  • Un panorama RSE à l’international (enjeux, tendances dans le monde…)
  • La RSE, une reconnaissance externe, l’importance des labels, normes et certifications. La méthodologie, définition de la « raison d’être » d’une entreprise
  • La RSE, un système de management, l’impact sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’entreprise internationalisée
  • Témoignage d’une entreprise : AMA

Intervenants :

  • James NEWSOME
    Consultant
    SUSTAIN IN
  • Marie LEVRAULT
    Consultante et formatrice, Stratégie responsable
    AGENCE DECLIC
  • Erwan CHAGNOT
    Délégué Régional Bretagne
    Auditeur Expert QSE – Evaluateur Référent Label Engagé RSE
    Groupe AFNOR
  • Marie-Anne DENIS
    Directrice RSE
    AMA XPERTEYE

 

 Que faut-il retenir de ce webinaire?

 

Retour de Capucine Lix – Conseillère Internationale

D’après l’Harvard Business Revue, pour 57% des entreprises françaises, la RSE est un élément structurant de leur relation commerciale à l’international et plus encore, pour 90% d’entre elles, c’est un critère de choix de partenaire à l’étranger. On peut donc considérer que le sens inverse est vrai aussi.

Si l’export symbolise, d’une certaine manière, le capitalisme qui conduit aujourd’hui la plupart des acteurs à se questionner sur l’empreinte sociétale et environnementale de leur activité. La RSE est donc intimement liée au modèle de la mondialisation et constitue de plus en plus un outil de régulation de cette mondialisation, car les grands défis qu’affrontent les acteurs économiques sont également de nature internationale. C’est le cas notamment du changement climatique, de la raréfaction des ressources mais aussi, les inégalités croissantes entre les pays et les personnes.

Les Objectifs de développement durable (ODD), adoptés en 2015 par les Nations Unies, sont destinés à répondre à ces défis. L’ONU souligne que les entreprises sont des acteurs essentiels à la réalisation d’un développement plus soutenable pour les Hommes et la planète.

De manière opérationnelle, ces grandes tendances, se traduisent par un développement international en pleine mutation, il y a de nombreuses manières de créer de la valeur et générer de la croissance à l’international. La crise COVID qui a bloqué les échanges de marchandises et les difficultés d’approvisionnement qui continuent, amènent les acteurs économiques à revoir leur approche du développement international. Les dirigeants, qui ont depuis toujours conscience de leurs devoirs / responsabilités dans la gestion de leurs affaires, savent maintenant qu’ils devront intégrer des mesures de performance opérationnelle durable visant à conjuguer RSE et leurs objectifs de croissance à l’international.

La question est donc de comprendre comment combiner développement international et la RSE, voire même de transformer les contraintes en lien avec une démarche RSE en opportunités tant dans le système de management, que dans le choix des partenaires (fournisseurs, transporteurs, clients…), la maitrise des risques, la maitrise de la notoriété qui sont autant d’atouts pour réussir à l’international.

Lors de cet atelier, Marie LEVRAULT, de l’agence Déclic a présenté son approche de la RSE, de la définition de la « raison d’être » d’une entreprise, à l’importance d’une reconnaissance externe en adéquation avec les valeurs de l’entreprise.

Puis nous avons fait un focus sur l’un de ces labels. Fort du savoir-faire de l’AFNOR en matière d’audit, Erwan CHAGNOT nous a présenté le modèle d’évaluation ISO 26 000 et a partagé son expérience d’audit d’entreprises internationalisées.

James NEWSOME de SUSTAIN IN a abordé les grands enjeux qui amènent la filière RSE à s’organiser à l’international et à aboutir prochainement, espérons-le, à un référentiel universel qui permette de comparer les différentes normes, labels, actions entre elles…

Enfin, Marie-Anne DENIS nous a apporté son témoignage, présentant la philosophie et la stratégie RSE d’AMA qui l’amènent à utiliser la RSE comme un outil stratégique de performance à l’international. »

 

 

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