Mis à jour le 24/06/2021

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Secteurs porteurs

Croissance économique solide (estimée à 6 % en 2015).  Inflation contrôlée à 2,2%.  A plusieurs reprises ces dernières décennies, le Mali s’est distingué comme l’un des pays les plus dynamiques en matière de réformes dans la région Afrique de l’Ouest. Les traditions peuvent être fortes, l’acceptation des innovations peut l’être autant : l’augmentation spectaculaire de la couverture de téléphonie mobile, 20% en 2008 à 85% en 2015 (10 millions d’abonnés) en est un exemple.

Agriculture et élevage sont très importants :

L’Agriculture est en forte croissance depuis des années (39,5% du PIB). Les principales productions du Mali sont le riz, le maïs, le mil, le sorgho, le coton. Le pays se hisse en 1e et / ou 2e place en Afrique de l’Ouest pour l’une ou l’autre des cultures. Deux postes de dépenses sont prioritaires : l’irrigation et la subvention des intrants. Le coton et le riz reçoivent l’essentiel du soutien du gouvernement. Un appui budgétaire important à la filière coton (combinaison de politiques des prix du coton et de subventions aux intrants). Le Mali est également un important producteur de mangues, de haricots, d’huiles essentielles, de gomme arabique.

L’élevage contribue pour 25 % du PIB du secteur primaire et 11 % du PIB national. Le Mali est premier pays exportateur de bétail dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine. Il existe un programme visant une intensification des systèmes d’élevage inspirée des pays tempérés ;

La diversification de l’économie est loin d’être saturée : La transformation des produits d’élevage, d’agriculture, de pisciculture et avicoles est recherchée. La production avicole et piscicole est en deçà de la demande dans les centres urbains.

 

Les mines, l’énergie et les transports sont des secteurs porteurs :

Mines : 3ème producteur d’or en Afrique. Le Mali dispose d’importantes réserves de fer, de bauxite, d’uranium, ainsi que des phosphates, du cuivre, du plomb, du zinc, le lithium, ou le calcaire. Un fort potentiel en pétrole et gaz : la législation a été révisée pour encourager l’exploration du pétrole et du gaz.

Energie : Demandes à tous les niveaux (gouvernemental, industriel et domestique) : Un programme de diversification énergétique, la construction de nouveaux barrages hydroélectriques, de centrales hybrides et une interconnexion sont prévues par le gouvernement.

Transports : Le Mali est un pays continental. Des réseaux routier, transport fluvial, chemin de fer desservent le pays. Le bitumage de nouvelles routes, l’entretien du réseau existant, l’amélioration de la navigabilité du fleuve Niger à travers les ports, quais, autres terminaux et le désensablement sont importants pour le pays. Des investissements sont requis pour renforcer la capacité de manutention des chemins de fer, la réhabilitation des terminaux passagers des aéroports, des aérodromes et des pistes.

Pratique des affaires

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre dans le cadre de la pratique des affaires ?

La langue officielle est le français ; il n’est pas difficile de se faire comprendre, même dans les coins de rues. Les Maliens sont ouverts et accueillants. Le contact humain est apprécié. Il faut veiller au respect des textes en vigueur en matière d’investissement et d’affaires. La règlementation des affaires est proche de celle de la France.

Le pays sort d’une crise, il faut être attentif aux consignes de sécurité, quand elles prévalent.

Comment les Français (en tant que partenaires en affaires) sont-ils perçus au Mali ?

En général bien perçus, Les investisseurs Français sont présents dans de nombreux secteurs : les grands groupes (Air France, Total, Bolloré, CFAO, CanalSat, Véritas) et des PME fournissent des biens et des services aux Maliens dans les T.I.C., télécommunications et médias, automobiles, véhicules industriels et agricoles, BTP, services aux entreprises, finances, industries, énergie, eau et environnement, transports et santé.  Des tentatives de développement d’autres filières comme le coton bio par Armor Lux par exemple.

 

 

Forces et faiblesses du Mali

FORCES

FAIBLESSES

  • Une monnaie stable à une parité fixe avec l’Euro (1 euro= 655,95 F CFA).
  • Croissance rapide de la consommation des ménages (104% entre 2005 et 2015), des revenus et de la consommation de la classe.
  • Un marché commun CEDEAO de 300.000.000 de consommateurs, 600.000.000 en 2050.
  • Position géographique stratégique, au cœur de l’Afrique de l’Ouest, avec des infrastructures robustes variées.
  • Libéralisation de l’économie dès 1980, privatisation dans les secteurs de l’énergie, télécommunications,transports, agriculture et mines.
  • Activités économiques et ressources naturelles offrent d’énormes opportunités.
  • Législation révisée pour encourager l’exploration du pétrole et du gaz.
  • Programme de diversification énergétique.
  • Les investisseurs étrangers jouissent des mêmes droits et privilèges que les investisseurs locaux
  • Sortie relativement rapide de la crise et émergence de nombreux programmes sécuritaires et de développement social, économique.
  • Des politiques nationales qui vont progressivement converger dans les politiques régionales de la CEDEAO et UEMOA.
  • Les fondamentaux sécuritaires ont été mis en place : Accord de paix global signé et un appui aux forces nationales de défense avec un important dispositif MINUSMA (Nations Unies), Barkhane (France), EUTM (Europe) et G5 (pays du Sahel).
  • Sécurité stabilisée dans la majeure partie du pays.

 

  • Des lenteurs administratives peuvent être observées.
  • Avec la crise de 2012, les dépenses de défense ont augmenté plus que les autres dépenses publiques.
  • Une certaine défiance vis-à-vis du résultat des récentes élections présidentielles par une partie de l’opposition.
  • Des poches d’insécurité, auxquelles le gouvernement et les internationales en place font face.

 

 

 

 

Références / sources :

Rapport Doing Business de la Banque Mondiale

Banque Mondiale, 2014

Instat, 2015

Site API, Mali

Site du Club des Investisseurs Français au Mali

CEDEAO

SERIM/INVESTRIM