Mis à jour le 06/02/2024

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PRESENTATION

Qui êtes-vous ?

Je suis italien et je travaille pour le compte de la société Ramark, créée en 1988 et spécialisée dans l’accompagnement des entreprises francophones en Italie. Elle est basée à Buttigliera Alta dans la région de TURIN.

RAMARK est le partenaire local de Bretagne Commerce International en Italie depuis plus de 20 ans. De ce fait, nous avons accompagné une cinquantaine de sociétés bretonnes dans leurs projets de développement, entreprises provenant de différents secteurs d’activités : agroalimentaire, mécanique, cosmétique, etc…

 

SECTEURS PORTEURS

D’après vous, quels sont les secteurs porteurs pour les entreprises bretonnes en Italie ?

 

C’est toujours une question difficile car aucun secteur n’est plus porteur qu’un autre en Italie. Ce qui fera la différence ce sont plutôt les produits à forte valeur ajoutée.

Le secteur du numérique par exemple apporte peu de solution en Italie.

On peut aussi parler de l’agroalimentaire. Mis à part certains produits locaux bien identifiés (l’huile, le vinaigre, les pâtes, le fromage, le vin …), le marché agroalimentaire offre de nombreuses possibilités aux produits français. Idem concernant le textile. En effet, mis à part la production de chaussure de qualité, le reste du secteur connaît une variété de possibilités.

Dans le domaine de l’élevage également, de nombreuses opportunités sont offertes aux sociétés françaises. La France reste très avancée dans ce domaine.

Pour la partie Industrielle, le milieu de la sous-traitance dans le secteur aéronautique n’est pas aussi développé qu’en France donc il y a des opportunités très intéressantes pour les sociétés françaises dans le domaine de l’aérospatial et défense.

Concernant l’automobile, le marché reste très ouvert. La récente fusion de Stellantis de Fiat Chrysler Automobiles et PSA ouvre des opportunités des deux côtes.

L’erreur à ne pas commettre est de considérer qu’il existe un vrai sentiment nationaliste en Italie. Ce n’est pas le cas. Les Italiens sont très ouverts aux produits étrangers en termes d’alimentation et de bien de consommation de manière générale.

PRATIQUE DES AFFAIRES

En quoi est-ce intéressant de travailler avec l’Italie de prime abord ?

L’Italie a une croissance à peu près identique à celle de la France mais reste quand même parmi les premiers débouchés commerciaux pour tous produits français tout confondus.

Les PME et les primo-exportateurs désireux de travailler à l’international prennent assez peu de risques en s’attaquant au marché italien. C’est en effet un marché de proximité, d’approche facile et donc assez peu cher dans le cadre d’une démarche commerciale.

 

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre dans la pratique des affaires en Italie ?

Le relationnel est extrêmement important. Les rendez-vous physiques restent prioritaires surtout lors d’une première approche. Les emailings, par exemple, sont rarement utilisés, les retours étant quasi nuls à chaque fois. Les habitudes et coutumes sont différentes entre le Nord et le Sud, néanmoins cet aspect relationnel reste primordial quelle que soit la région concernée.

 

FORCES ET FAIBLESSES DE L'ITALIE

 

FORCES FAIBLESSES
  • Parmi les trois premiers débouchés commerciaux des produits français
  • Marché de proximité approchable avec des investissements commerciaux réduits.
  • Très peu nationaliste et ouverte aux produits étrangers
  • Affinités culturelles
  • Marché de 60 millions d’habitants
  • Acteurs en général multilingues (anglais/français/allemand)
  • Atomisation des réseaux de distribution
  • Concurrence locale
  • Marché exigeant en termes de qualité, prix et services