Mis à jour le 23/06/2022
/Vous envisagez de proposer de la mobilité à vos talents, de partir en tant que dirigeant pour lancer votre première filiale, de recruter en local ou d’externaliser un recrutement…
Morgane PINAULT, HR Practice Manager au sein de ALTIOS et Julien COUBARD, Avocat, Directeur associé de EY Société d’Avocats ont proposé une réunion d’information aux entreprises bretonnes sur ce thème.
Contenu :
- Evolutions et nouveaux enjeux de la mobilité internationale
- Quelles sont les différentes solutions, comment choisir la bonne solution, quelles sont les précautions à prendre, quels sont les impacts et efficacités de chacune des solutions ?
- Quels sont les risques et les obligations pour les employeurs ?
Que faut-il retenir de ce webinaire?
Retour de Capucine Lix – Conseillère Internationale
” Charles André d’EY et Morgane Pinault d’Altios nous ont présenté les nouveaux enjeux de la mobilité internationale qui souhaitent d’une part, se développer sur de nouveaux marchés ou d’autre part proposer des solutions RH à des talents en quêtes de mobilité, comme le télétravail à l’étranger. « Faute de pouvoir recruter là où nous sommes, il devient indispensable de savoir recruter là où les candidats sont », témoignait une des participantes, DRH d’une belle entreprise du bassin rennais.
Nous avons abordé les différentes solutions qui s’offrent à une entreprise en matière de RH à l’international et dans quel cas les utiliser.
- L’externalisation d’un recrutement : acheter de la prestation de service, du temps partagé, du VIE
- Le recrutement International : recruter en local, en portage salarial…
- La mobilité : savoir proposer des contrats de détachement, d’expatriation ou bien même locaux à ses collaborateurs.
Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients que vous retrouverez dans les slides de la présentation.
Nous avons également évoqué les notions de résidence fiscale, de droit du travail, droit de l’immigration, droit de la sécurité sociale et autre package qui ont un impact tant sur la paie et que sur le revenu du collaborateur.
Charles André a notamment abordé la notion d’impatrié, (article 155b du CGI) souvent méconnue mais qui permet de faire des économies tant à l’embauche de non-résident français (soit étranger, soit français non-résident depuis plus de 5 ans en France) mais aussi dans l’autre sens, quand vous envoyez un collaborateur sous le statut d’expatrié dans un pays étranger.
Pour finir, il a rappelé l’existence de l’article 81A du CGI qui permet une exonération d’impôt sur le revenu pour les salariés exerçant une activité de prospection commerciales à l’étranger pendant + de120 jours par an ou à défaut au minimum 10 jours par an. »