Mis à jour le 29/11/2022
/Alexandra Regnault, CEO de Prospect Chile et prestataire agréée de BCI au Chili, nous propose d’accéder à un article du Ministère des relations extérieures (sous-secrétaire aux relations économiques internationales) relatant les 20 ans de la signature de l’accord d’association entre le Chili et l’UE.
Pas moins de 29 accords de libre-échange ont été signés entre le Chili et près d’une soixantaine d’Etats représentant 85% du PIB mondial, dont l’accord de libre-échange avec l’UE signé en novembre 2002.
L’accord d’association avec l’UE a été l’un des premiers accords de troisième génération signés par le Chili, qui comprend trois piliers : un politique, un de coopération et un économique et commercial (contenant, entre autres, le commerce des biens et des services , établissement d’investissement, propriété intellectuelle, questions réglementaires, bien-être animal, défense commerciale et marchés publics).
De même, il convient de noter que l’accord d’association incorpore trois accords supplémentaires qui sont :
- l’accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et le bien-être animal,
- l’accord sur le commerce des vins
- et l’accord sur le commerce des spiritueux et des boissons aromatisées.
Cet accord, en plus de créer un cadre institutionnel pour le développement du commerce et de l’investissement, a généré de nombreuses opportunités pour la croissance du Chili, permettant l’établissement de coopérations dans des domaines très divers, tels que : le développement scientifique, technologique, social, environnemental , administration publique, information et communication.
Alexandra Regnault nous rappelle qu’au Chili, il existe différentes opportunités d’affaires, pour les sociétés françaises, des sociétés qui souhaitent faire de l’import-export, des sociétés qui souhaitent investir sur place, puisqu’il faut savoir qu’au Chili, une société étrangère peut avoir 100% du capital d’une société locale.
Il y a également une convention fiscale qui a été signée entre la France et le Chili (donc il n’y a pas de double imposition) et beaucoup d’accords de libre-échange (avec plus de 64 pays dans le monde), donc il y a peu de barrières douanières.
Beaucoup d’entreprises décident de s’installer sur place pour profiter des accords de libre-échange et ainsi produire et exporter à taux zéro, dans d’autres pays d’Amérique Latine.
Il est par ailleurs extrêmement utile de comprendre la culture chilienne des affaires, ses propres dynamiques, de sorte que dans plusieurs cas, il deviendra avantageux de créer un partenariat avec une société locale qui connaît le marché.