Mis à jour le 23/06/2022

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Qui êtes-vous?

Catalyseur d’opportunités commerciales au Cambodge et dans l’ASEAN, Confluences accompagne les
entreprises et investisseurs désireux d’accélérer leur expansion dans cette région toujours aussi
dynamique, et ce malgré la pandémie.

Notre approche s’inspire de notre propre parcours entrepreneurial et de nos plus de 20 ans d’expérience sur le terrain. Cela nous permet d’adapter notre offre aux besoins de nos clients à l’aide d’un portefeuille de solutions opérationnelles en passant par des études de faisabilité ou de marché, des missions commerciales, du recrutement ou du portage, des solutions de bureau ou encore un accompagnement administratif très modulable.

Forts de notre équipe de 20 personnes, et de plus d’une centaine de références clients, nous sommes à l’écoute et à disposition des entreprises bretonnes souhaitant s’implanter sur le marché cambodgien.

Secteurs porteurs

Quels sont les secteurs en croissance dans le pays ?

 

Les secteurs en croissance sont tournés principalement vers l’exportation tels que l’agriculture qui est
l’une des industries les plus importantes du Cambodge représentant aujourd’hui 16% du PIB national.

C’est d’ailleurs l’un des secteurs qui a été le moins touchés par la crise du Covid-19 en 2020 avec notamment une croissance de 11,4% des exportations de riz. Les besoins du secteur sont importants particulièrement pour ce qui relève de la transformation des matières premières agricoles.

D’autre part, la richesse du patrimoine culturel du Cambodge lui a permis d’accueillir 6,6 millions de
visiteurs en 2019. Le secteur touristique restait l’un des principaux facteurs de croissance au Cambodge avant la crise sanitaire.

D’ailleurs, les autorités travaillent à une réouverture du pays d’ici la fin de l’année 2021 et profitent de la situation pour mettre en œuvre une stratégie de développement des infrastructures touristiques. Notamment avec des grands travaux mis en place à Siem Reap, la ville des temples d’Angkor, et aussi à Sihanoukville, le hub logistique et balnéaire du royaume. Pour ces deux villes deux nouveaux aéroports internationaux sont en cours de construction.

Le Cambodge a également réussi à développer son industrie manufacturière, tout d’abord via le secteur du textile qui continue d’enregistrer une croissance importante avec des exportations qui ont totalisé plus de 7,42 milliards de dollars durant l’année 2020.

L’industrie du vélo observe également une forte expansion, le Cambodge étant devenu un acteur majeur avec plus de 1,5 million de vélos exportés dans le monde à la fin du troisième trimestre 2020. Ainsi, le royaume est aujourd’hui le premier exportateur de vélos à destination de l’Union européenne. Au vu de cette évolution, il est à parier que le pays deviendra bientôt une terre de production pour les industries électroniques et automobiles.

Enfin, le secteur de la construction a connu un grand essor avec l’accord de 2 522 permis de construire à travers le royaume et un capital d’investissement total de 3,842 milliards de dollars au cours du premier semestre 2020. Cela en fait un moteur de la croissance économique du Cambodge tiré en grande partie par des investissements étrangers, et plus particulièrement chinois.

 

Impacts de la Covid-19

Quels sont les impacts économiques et sectoriels de la crise sanitaire en 2021 ?

 

La pandémie de Covid-19 a eu un impact très fort sur les principaux moteurs économiques du Cambodge ce qui a conduit à une baisse du taux de croissance du PIB de 2% en 2020, selon la Banque mondiale.

En termes d’impact sectoriel, si certains secteurs n’ont que très peu été touchés par la crise sanitaire, la
principale victime en est le secteur touristique qui a perdu 80% de sa clientèle étrangère. Malgré un très
bon début d’année 2020, la pandémie du covid-19 a également affecté le secteur de la construction avec le report de nombreux projets durant la première année de la pandémie, et une baisse conséquente de la demande de matériaux de construction. En 2020 le nombre de permis de construire a ainsi baissé de 70 %. Il est toutefois important de noter que de nombreux projets ont depuis été relancés, alors que plusieurs autres ont été annoncés notamment à Phnom Penh et Sihanoukville, les deux villes moteurs de la croissance cambodgienne.

Selon les dernières estimations de la Banque Asiatique de Développement (BAD), l’économie du Cambodge devrait reprendre son rythme de croissance dès cette année (4,0%), puis s’accélérer en 2022 (5,5%). Le royaume garde ainsi sa place parmi les économies les plus dynamiques au monde, présentant même le meilleur taux de croissance sur les 30 dernières années.

Pratiques des affaires

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?

 

La croissance cambodgienne et son ouverture représentent bien des opportunités, il est toutefois
important de bien s’assurer que son offre est adaptée au marché, et viable sur la durée. Le Cambodge
n’est pas encore un marché mûr, et un mauvais départ peut entraîner bien des déconvenues. Voici donc quelques conseils aux entreprises qui souhaitent s’implanter:

  • S’assurer de la viabilité du projet en menant des études de marché et de faisabilité.
  • Dimensionner le projet dès le départ et l’adapter en fonction des besoins et des attentes du marché, faire financer son projet au Cambodge par des banques ou des institutions financières reste difficile.
  • Développer son réseau local, cela peut faciliter son processus de développement au Cambodge.
  • Communiquer efficacement, les canaux de communication au Cambodge ne sont pas les mêmes qu’en France.

Forces et faiblesses du Cambodge

Forces Faiblesses
  • Emplacement géographique stratégique (région Mékong et ASEAN)
  • Croissance du PIB parmi les plus élevées et les plus stables au monde
  • Environnement très favorable aux affaires, un étranger peut notamment posséder son entreprise sans obligation d’avoir un partenaire local
  • Taux d’impositions sur les sociétés le plus bas d’Asie du Sud-Est avec un maximum de 20%
  • Grande palette d’avantages fiscaux pour les investisseurs
  • Population jeune et technophile
  • Bonne intégration du pays dans l’économie mondiale par le biais d’accords de libre échange ou de préférences douanières
  • Bonne maîtrise de l’anglais de la population
  • Pays Francophile et élite francophone
  • Taille réduite du marché
  • Manque de ressources humaines qualifiées
  • Infrastructures en développement
  • Coût élevé des services publics
  • Situation politique conflictuelle