Mis à jour le 23/06/2022
/Selon le dernier baromètre de QIMA (entreprise de contrôle qualité basée à Hong-Kong) pour le 2ème trimestre 2022, les grandes marques européennes et américaines se détournent de la Chine et cela pour contourner les déficits des chaines d’approvisionnement.
La Chine est en effet très impactée par la crise sanitaire et a vu un bon nombre d’entreprises fermées dans le cadre de la politique drastique du gouvernement dit « zero covid ».
Conséquences :
- Une production industrielle au plus bas depuis 2 ans.
- 1er trimestre 2022 : croissance de la part d’acheteurs auprès de la Chine quasiment à 0%.
- Une demande américaine auprès de fournisseurs chinois de -5,2% en glissement annuel
Seuls les secteurs de l’habillement et du textile ont résisteraient (+9% en glissement annuel au 1er trimestre 2022 portés par les achats européens).
Le problème est identique au Vietnam qui restait pour le moment une alternative possible à la Chine. Mais le pays est confronté à son tour à des fermetures d’usines et des pénuries de main d’œuvre liés à la crise sanitaire.
Il semblerait, selon Qima, que le Cambodge, l’Indonésie et les Philippines arrive à se maintenir mais avec difficultés.
Les pays qui profitent de cette désaffection : les pays d’Asie du Sud (+29% de contrôles qualité par les européens en un an)
- L’Inde (+21% de contrôle qualité en un an et même +47% en provenance de pays européens)
- Le Bangladesh : +6% d’inspections en un an.
Sur le pourtour méditerranéen, c’est la Turquie qui profite des défaillances chinoise : +8,5% de demandes d’inspections . La même tendance s’observe auprès en Jordanie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie.